Le syndrome du survivant - 04/04/24
Le syndrome du survivant c’est quoi ?
Le syndrome du survivant, c’est se reprocher d’être vivant, se reprocher de faire du bruit, d’exister, d’être joyeux.se, d’être triste, de ressentir.
Le syndrome du survivant, c’est s’en vouloir de l’abondance, s’en vouloir de pouvoir, s’en vouloir d’être vivant.
Le syndrome du survivant, c’est se faire petit, se taper dessus quand on reçoit, être mal à l’aise de ce que l’on a, de ce que l’on vit.
Le syndrome du survivant, c’est s’organiser pour ne pas vivre ce que l’on voudrait, afin de ne pas ressentir l’intense culpabilité de vivre ce que l’on voudrait.
Le syndrome du survivant, c’est quand quelqu’un est mort, souvent, mais parfois quand l’autre est vivant aussi, c’est rester à cet endroit de peur, de mal-être pour rester avec celui.celle qu’on aime.
Le syndrome du survivant c’est de la culpabilité « en barre », c’est ne se sentir jamais à la hauteur et jamais à sa place.
Car survivre n’est effectivement pas la « juste » hauteur ni la « juste » place. VIVRE, oui.
Barbie veut devenir humaine - 07/09/2023
BARBIE ne veut pas tant être féministe, elle veut ÊTRE HUMAINE !
[attention spoilers]
« RESSENS ». « RESSENS »
C’est LE message de Ruth Handler (sa créatrice) à Barbie (j’avais dit qu’il y aurait des spoilers;). Si Barbie veut devenir, être humaine, si Barbie veut saisir pleinement ce qu’est la mort donc la vie, la finitude donc la plénitude, elle va avoir à passer par les cases ressentis, émotions et sensations.
Ça tombe bien parce que c’est exactement tout ce qu’elle découvre et expérimente pendant le film, avec en point d’orgue cette phrase magique : (dite à Ken qui se met à pleurer) « Tu verras au début c’est bizarre, ça fait peur mais après ça fait du bien ». !
Barbie est féministe (ou non, ou pas assez, ou peut-être) plus pour les humains qui la regarde, mais, franchement elle, elle s’en fout un peu. Elle veut RESSENTIR, elle va découvrir le vrai monde, et le vrai monde est celui de la tristesse, la peur, le doute, la mort mais aussi la vraie joie. Le vrai monde est en réalité déjà là, déjà présent, en elle. Il faut « juste » qu’elle y accède, c’est le monde de ses émotions et ressentis.
Barbie connaîtrait elle les travaux sur l’intelligence émotionnelle (IE, Goleman, 1995) ?
Ces travaux de psychologie qui prône l’écoute et la compréhension plus juste de nos émotions afin de mieux saisir comment elles déterminent nos comportements ? Or, les deux premières étapes du modèle de l’Intelligence Emotionnelle sont la perception et l’assimilation émotionnelle qui permettent 1. de ressentir nos émotions et les exprimer aux autres et 2. de faire la distinction entre différences émotions ressenties. [notons que si TOUT est rose paillette, lisse et ensoleillé, pas de distinction possible]
Barbie connaîtrait elle les 4 fonctions de C.G. Jung (1875-1961) ? Car parmi ces quatre fonctions, il y a celles de sensations et sentiments qui viennent équilibrer le système de fonctionnement d’un individu. Ses sensations par le corps permettront à Barbie de mieux appréhender son environnement et d’être plus présente à elle-même, et ses sentiments d’avoir une évaluation affective des évènements et pas uniquement mental et logique.
Je ne veux pas mettre Barbie dans une boîte psy … mais ce désir d’humanité, de ressentir est puissant puissant puissant tout au long de son voyage.
Elle est une barbie stéréotypée, une médecin, une surfeuse, une vétérinaire, une bizarre ou une féministe pour ceux qui la regarde. Les attentes, les croyances, tous les regards et avis portés sur elle (positif ou négatif peu importe), sont autant de boites dans lesquelles on essaye de la ranger. Or elle ne veut plus retourner dans une boite.
Barbie choisit d’aller au-delà du personnage (le personnage en ThérapieComportementale&Cognitive, la persona selon Jung…) dans lequel elle s’est figée, pour aller à la rencontre de son monde intérieur émotionnel et se fier à ses ressentis, pas à la boite à laquelle elle croit devoir appartenir. Il ne s’agit pas de changer de monde, en réalité mais de rencontrer SON monde sous le plastique et le rigide, SON monde de sensations.
Et dans SON monde, si elle choisit de ressentir (car c’est un choix qu’elle doit faire, elle est libre de le faire ou non, pilule rouge ou bleue à la Matrix, libre arbitre absolu !) il y a les larmes, les difficultés, les pertes, le rejet … Ce n’est plus rose paillette, ensoleillé, lisse, « parfait ». Mais c’est vrai. Dans ce choix, il y a toute son humanité.
Et c’est par cette phrase à Ken « tu sais ça fait peur au début mais en suite ça fait du bien » qu’elle vient nous dire (et aux hommes qui auraient besoin de l’entendre;) que l’accès à notre émotionnel est une ressource puissante. Que la façade rose pailletée a des limites, que derrière la façade, les larmes ont un goût, une saveur, une vivance, tout comme la joie. C’est toute cette vulnérabilité, toute cette humanité, que nous propose Barbie, pour accéder à ce qui est profondément vrai et humain en nous.
MERCI A VOUS d’avoir lu mon regard sur l’humanité de Barbie.
DEVENIR ADULTE - 12/04/2023
inspiré par les séances du moment & le documentaire A LA VIE, et la sage-femme Chantal Birman. Merci.
On écoute sa mère, mais devenir adulte c’est pas forcément la croire (CH Birman, A la vie)
On écoute son père, mais devenir adulte c’est pas forcément la croire
On écoute ses collègues, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute son patron.ne, mais devenir adulte c’est pas forcément le.a croire
On écoute ses profs, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute son amie, mais devenir adulte c’est pas forcément la croire
On écoute son compagnon, mais devenir adulte c’est pas forcément le croire
On écoute son ‘ennemi.e’, mais devenir adulte c’est pas forcément le-la croire
On écoute les inconnus, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire.
On écoute nos proches, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire.
On écoute ceux qu’on aime, qu’on aime moins, qu’on aime pas … mais devenir adulte c’est …
On écoute ses enfants, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute les médias, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute les réseaux sociaux, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute son frère et ses soeurs, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute les films, séries et dessins animés, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute les chansons, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
On écoute les ‘stars’, mais devenir adulte c’est pas forcément les croire
S’écouter SOI, croire son intérieur, tout en écoutant l’extérieur.
Je t’écoute, je t’entends, et mon intérieur est écouté en premier, car j’entends ce qui est ajusté pour moi. Ce qui est juste pour moi.
S’entendre, (avec) soi même, ET se croire.
DEVENIR ADULTE
VIE DE (18/11/2022)
VIE DE – 18/11/2022
C’est vertigineux.
Le vide est énorme. Le vide est trop grand, trop lourd, trop intense.
Le vide de la perte, de la séparation, de ce deuil, de cet échec, de cette relation…
Le vide laissé par …
Le vide laissé par…
Le vide laissé par …
Ce manque …
C’est vertigineux, c’est trop.
Et c’est insupportable.
Je veux le combler, le remplir, je ne veux plus le ressentir, je veux que ça s’arrête.
Je ne peux plus le sentir, ce vide vertigineux.
Ça me fait trop de nœuds, dans le coeur et dans la tête..
Je veux le remplir pour ne plus le sentir.
Le remplir en bossant, en cherchant, en parlant, en buvant, en comblant.
Oui le combler, pour le compenser.
Compenser ce vide, ce manque, ce vertige, tous ces nœuds.
Alors j’ai essayé, J’ai bossé, j’ai cherché, j’ai parlé, bu, manger, voulu combler
Jusqu’à en tomber.
Mais rien n’y a fait, car je n’y peux RIEN.
Ce vide laissé par… ne sera pas compensé.
Il ne peut être pensé, il ne peut qu’être pansé, pleurer, pleurer, pleurer, crier aussi parfois.
Et accepter. Même si franchement je ne veux pas accepter ce vide. C’est trop vertigineux.
C’est trop noué pour être accepter.
Et pourtant…
Accepter, c’est dénouer,
Accueillir, recueillir, cueillir.
Accepter c’est laisser les nœuds exister, et ce vide laissé par…
Ne plus chercher à compenser, combler car je n’y parviendrai pas, je n’y peux rien. Je suis impuissante à …
ALORS… « juste » l’aimer lui aussi, quand je suis prête, quand c’est possible, quand on peut, comme on peut.
Juste l’aimer, le vide laissé par …
Le remplir d’amour le remplir d’amour le remplir d’amour ce vide laissé par… qui, tout plein d’amour sera mon « vie de ».
IL y a du neuf dans le 6 (09/09/2022)
La vie... même - La vie m'aime... (14/06/2022)
Il était une foi. (24/04/22)
RE...SE VOIR pour se recevoir (20/04/2022)
J'ai failli (à) être infailliblle (07/04/2022)
CE QUI SUR-VIENT (10/03/2022)
OBSESSION (05/03/2022)
Ah, si…
Si j’avais …
Si j’avais été, si j’avais su, si j’avais pensé, si j’avais compris, si j’avais dit, si j’avais tu, si j’avais fait, si j’avais pu, si j’étais resté, si j’étais parti… si j’avais …
Ah si ça avait été, s’il avait été, si elle avait été, s’ils avaient été..
Si on avait été, compris, su, fait, dit, pas dit…
Ah, si seulement.
Ah, si c’était comme ceci, si c’était comme cela, si c’était autrement, si c’était différent, si c’était comme je voudrais, comme j’ai envie que ce soit.
Être obsédé c’est ne penser qu’à ‘ça’, ‘ça’ quoi ? ‘Ça’ dépend, ‘ça’ change… mais j’ai l’impression que souvent, ‘ça’ n’est pas là, ‘ça’ n’est plus là… alors ‘ça’ ne sert pas des masses …
Obsession, étymologiquement, vient de obsessio « assiéger, blocus ». et de ob & sedere : « être assis ».
‘Ça’ me semble bien bloqué et assiégeant, en effet.
Et puis, quand on est assis, on n’est pas debout. Quand on est assis, on ne bouge pas.
Quand on est assis, on est à cet endroit.
Cet endroit « ah, si… »
06/01/2022 - Lettre à ma très chair.
Ma chair,
Je trouve ça dur parfois.
Tu ne m’es pas toujours très chère.
Je trouve ça dur d’être incarné,
Je trouve ça dur d’être carné et que tu es une date de fin.
Je t’avoue, je préférerais souvent aussi être ‘pur esprit’ et sortir, fuir, échapper à cette vie.
Mais ma chair, sans toi, pas d’expérience, pas de vie, pas de douleurs c’est vrai mais pas de joie, ni de pizza …
Alors, par amour pour toi, pour nous, pour moi, pour la vie,
Je te propose de faire alliance, de nous unir, de nous ancrer,
S’ancrer au plus possible,
S’ancrer vraiment,
Dans la terre, dans la boue, dans toi, ma chair.
S’ancrer pour entrer profondément, et ne plus vouloir sortir chaque fois que j’ai mal, que je ne sais pas ou que je me dis que la vie n’est ‘pas assez’ (ni moi, surtout moi).
Ma très chair, ma chair vie, et si nous ancrions ensemble en 2022 ?
à-venir- 31/12/2021
Laisse moi t’aimer.
Laisse moi m’aimer,
EN 2022,
Je me laisse me laisser aimer,
Je me laisse te laisser aimer
Je me laisse me choisir
Je te laisse te choisir
En 2022,
Je choisi d’aimer
Je choisi de m’aimer
Je choisir d’aimer l’autre
Je choisi d’aimer l’autre en moi
Je choisi d’aimer moi en l’autre.
Je choisi de m’aimer en moi.
Je choisir d’aimer l’un… est l’autre.
Et si ?
Et s’il n’y avait ni l’un ni l’autre.
Et si, cette année, c’était les 2 ?
Beau passage vers 2022 les ami.e.s.
Toutes les parts - 22/11/2021
Prendre le temps - SON temps - 15/11/2021
ça prend l'temps... 12/11/2021
CA PREND L’TEMPS qu’ça prend. 12/11
ça prend l’temps… d’accueillir,
ça prend l’temps… d’aller bien
ça prend l’temps… d’aller mal
ça prend l’temps… de souffrir
ça prend l’temps… de s’épanouir
ça prend l’temps… de ressentir
ça prend l’temps… d’aller vite,
ça prend l’temps… d’aller lentement,
ça prend l’temps… de vomir
ça prend l’temps… de rire
ça prend l’temps… d’être là
ça prend l’temps… d’être absent
ça prend l’temps… de sortir.
ça prend l’temps… de vivre.
ça prend l’temps… qu’ça prend.
Les "autres" parts - 08/11/2021
L’amour m’envahit parfois pour les « autres parts ». Pas les parts de moi qui s’engagent et qui sont présentes, pas les parts qui sont prêtes et au RDV. Pas les parts de bonne volonté, courageuse et joyeuse. Celles-là, et bien, je les aime « facilement » .
Mais l’amour pour les parts de moi qui n’ont pas été prêtes à certains moments de ma vie ou qui ne le sont toujours pas. Celles qui font demi-tour parfois et qui s’en vont, peu importe la raison. Colère ? peur ? déni ? lâcheté ? infinie tristesse ? peu importe finalement. Elles font aussi partie de moi.
Ces parts qui, encore plus que les premières, ont besoin que je les prenne dans mes bras, que je les accueille et que je les AIME. Elles ont besoin de prendre du temps, leur temps ! Certaines parts sont « tortues », peut-être sont elles plus encore tordues ? torturées ?
Alors je choisis de ne pas les maltraiter davantage et de leur donner la liberté de se laisser du temps. Je fais le vœu que cesse ses conflits intérieurs et la propension à être en guerre avec certaines parts, pour plus de douceur et de paix. Je fais le vœu d’aimer ce qui, chez moi (et chez l’autre), à première vue, semble ne pas être digne d’amour.
Nadia
L'Amour - 07/11/2021-
Attendre, leçon de sagesse d'une limace - 03/11/2021-
On ne jugerait pas la 3G ? si ? - 12/10/2021-
J’ai échangé il y a peu avec un ami informaticien & spécialiste en « téléphonie internautique » sur les anciennes versions de nous-même. Souffrir de ce que l’on a choisi, décidé, vécu…Regretter certaines décisions, ou non-décisions. Il voit certes que ses « erreurs » l’ont amené où il est aujourd’hui, mais le jugement sur son ancien lui restait bien présent.
Et ça m’a frappé … Nous viendrait-t-il à l’idée de juger la 3G ? Les vieux téléphones, l’internet de « l’ancien temps », celui qui mettait 10 minutes à afficher 1 image ou à ouvrir un mail ? Il me semble que non. On peut se dire que ce n’était pas bien rapide, que c’était perfectible, que c’est plus confort aujourd’hui parce que c’est plus vif… mais dénigrer ? Non, c’était juste ainsi. Il fallait bien passer par la 3G pour aller vers la suite. Il était IMPOSSIBLE de ne pas passer par cette étape. On ne passe pas « directement » à la 4G. Notez que je ne m’en lance pas dans un débat pour ou contre la 5G, car en plus on peut tout autant ne pas être aligné avec un monde d’ultra rapidité…Ce qui m’intéresse ici, c’est le jugement que l’on peut porter sur les anciennes versions de nous même, sur les anciennes parts de nous, qui ont fait ce qu’elles ont pu à l’instant T.
Alors ne jugeons pas la 3G, elle a eu son heure ! et elle a fait le job de l’époque ! Rendons lui même hommage d’avoir été ce, qu’exactement, elle était.
Ils sont forts ces anglais ! (2) - 30 sept 2021
Parce que : « No/where » = nulle part (non & où) et que Now/here = maintenant & ici.
Finalement tout cela serait il pareil ? ou le contraire ? ou pareil ? ou…
Ils sont forts ces anglais ! - 22 sept 2021
Parce que « Everybody », littéralement, se traduit par « tous les corps ».
Every Body… tout le monde certes, mais surtout tous les corps de tout le monde ne formant qu’un seul corps.
Peur & Confiance - 21 septembre 2021
Ah s’il n’y avait jamais aucune confusion entre « avoir peur » et « manquer de confiance ».
Si, quand on a peur, on ne collait pas ça à cette idée saugrenue, à cette croyance que peur signifie que l’on manque de confiance, puisque l’on devrait (voudrait ?) ne pas avoir peur.
Avoir peur ET avoir confiance. Oui, oui les deux en même temps, sont possibles.
Chercher ou trouver - 10 septembre 2021
Oh là là … bon sang de m…
« Je cherche « (une maison, un compagnon, mon chat) n’est pas « je souhaite trouver ».
Lorsque je souhaite trouver, c’est dur & lourd pour moi lorsque je ne « trouve pas ».
Quand je cherche (mon chat, j’aime tellement cette référence), trouver devient nettement moins un enjeu pour moi. Quelle légereté !
Vous me direz, c’est aussi un peu pareil mais quand même… pas.
Pensées - Bonheur ET Malheur - 30 août 2021
(Pensées « eues » en stage de libération émotionnelle, avec Magali Tostivint & Florence Pauchet)
Quand je suis malheureuse, ça ne veut pas dire que je ne suis pas heureuse & quand je suis heureuse, ça ne veut pas dire que je ne suis pas malheureuse.
Ah, et aussi…
Quand je suis malheureuse, ça ne veut pas dire que je n’ai pas « le droit » d’être heureuse & quand je suis heureuse, ça ne veut pas dire que je n’ai pas « le droit » d’être malheureuse.
Se donner de l’espace pour bonheur ET malheur, en même temps. Remettre du mouvement pour chacun & les deux, en co-habitation pacifique. Voilà qui peut apaiser le conflit entre les deux qui veulent chacun, parfois, prendre tout (trop?) l’espace.
La fin de charge prend plus de temps ? - 22 août 2021 -
Quand je mets mon téléphone à charger, j’ai toujours l’impression que les derniers pourcentages de charge sont les plus longs … 97, 98… et le 99 me semble toujours prendre un temps fou avant d’arriver à 100%.
J’ai l’impression pour les changements c’est idem. Evolution personnelle, transition professionnelle, les derniers pourcentages avant d’être « chargé pleinement » et de pouvoir être débranché du secteur, me semble les plus longs…et m’impatiente. 🙂
Ciné & Psyché - Le nom des gens - 18 août 2021
J’ai regardé hier Le nom des gens de Michel Leclerc et Baya Kasmi (enregistré le 9 juin sur le disque dur de ma box !! je n’ai plus de vhs mais j’enregistre façon 21ème siècle)
Et je me suis trouvé dans un état émotionnel intense, tristesse, douleur, colère, joie, peur… Pourtant je l’avais déjà vu ce film il y a quelques années, et il m’avait fait seulement rire. Je l’avais perçu comme il est décrit dans wikipédia, une femme couche avec des hommes de droite pour les convertir à sa cause. Elle couche avec Arthur Martin le pensant facho, alors qu’il s’avère jospiniste.
Mais hier je n’ai pas vu ça du tout. (Attention spoiler, bon c’est un film de 2010 donc je me permets…)
Hier, j’ai vu le regard vide de la mère d’Arthur quand on lui demande de prouver sa nationalité française, elle qui se cache depuis 50 ans pour qu’on l’oublie.
J’ai entendu la voix du père de Bahia qui cherche à faire plaisir à sa famille vivante car celle qui est morte ne peut plus “en profiter”.
J’ai perçu le poids des traumas individuels et collectifs, et comment on cherche à se sortir du rôle de victime ou à ne pas y entrer.. comme on peut se battre et se débattre dans les silences et les secrets.
J’ai senti que, certes, “les origines on s’en fout” mais à quel point c’est tout le sujet et l’importance du film quand même.
Et hier j’ai ressenti une tristesse ET une douceur infinie face à la puissance de la chantilly résilience. A quel point la peur et le principe de précaution peuvent empêcher de vivre. A quel point la vie est pourtant la plus forte.
Place au confort et à l'inconfort. - 13 août 2021
J’ai passé un après-midi délicieux, vraiment délicieux. Rires, connexion, partage, équilibre, authenticité. simplicité… Je me sentais bien, confortable et, (ai-je pensé), exactement à ma place.
Ah bon sang… cette tendance à croire que si ce que je vis est agréable et « confort », je suis à la bonne place. Et croire à l’inverse que lorsque je vis de l’inconfort et du désagréable, je ne serais donc pas au bon endroit.
Et « pire », cette tendance à penser que, si c’est confort, j’ai eu raison quelque part, alors que si c’est inconfort, j’ai eu tort à un moment.
Or, ni l’un ni l’autre ne sont vrai. L’inconfort n’est pas la manifestation d’une erreur que j’aurais faite, et ne signifie pas non que je suis une mauvaise personne qui a raté quelque chose.
Et l’après midi délicieux que je viens de passer ne dit pas que je suis quelqu’un de bien qui a « compris » ou « réussi » quelque chose.
Par contre, c’est à prendre. Je n’ai ni tort ni raison. Je ne suis ni bonne ni mauvaise. Mais j’ai passé un après-midi délicieux !
En ce beau jour de soleil, ce vendredi 13, puissions nous vivre les moments de joie et de douceur comme et quand ils viennent.
Être ou A part être, telle est la question - 7 juin 2021
Les apparences… ce que l’on veut paraître et ce que l’on laisse apparaître.
Par être.. apparaître ? à part être…
Ce que je donne à voir et percevoir, aux autres et à moi-même.
Et ce que je garde en moi, non par intimité mais plutôt pour ne pas laisser de part à l’être ?
Alors aujourd’hui, et chaque jour, du mieux que je peux, je propose d’être plutôt qu’à part être.
Et quand je n’y « arriverais » pas, ou quand j’aurais cette impression, je me souviendrais que la vie ne juge pas et n’a que faire du paraître. La vie me laisse être, exactement, ce que je me laisse être.
La conscience suffit-elle ? - 6 juin 2021
Personnellement j’ai complètement conscience que mon lave-vaisselle est cassé. Je ne peux plus l’utiliser, il est cassé, j’en ai conscience. Fin de l’histoire ? Je ne crois pas…
Prendre conscience c’est formidable. C’est toujours mieux que de continuer à utiliser un lave vaisselle qui fuit ou de se faire croire qu’il lave toujours au top alors qu’il vous laisse la vaisselle dégueulasse. Mais prendre conscience ne « suffit » pas.
SI je prends conscience que mon lave – vaisselle déconne, le problème demeure. Et c’est OK aussi de le laisser demeurer si j’ai envie. (Personnellement, j’ai laissé une chasse d’eau fuir pendant plusieurs semaines, à visser et dévisser pour éviter des vidages de cuvettes intempestifs !!) Ou alors je « fais un truc » pour régler le truc : appel à un spécialiste de lave –vaisselle ou je vais à Bricotruc acheter des pièces de rechange, ou je rachète un nouveau lave-vaisselle…
Sans la suite, après la prise de conscience, peu de chances que je puisse de nouveau profiter d’aide mécanique de lavage de vaisselle. Et quand même un lave vaisselle ou une chasse d’eau qui fonctionne, c’est plutôt sympa.
30 mai 2021
Ça m’a demandé beaucoup de boulot d’être moi – Claude Ponti